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    Relève de France
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    Relève de France

    Aux lieux du péril croît aussi ce qui sauve !

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    By Alexandre on 14 juillet 2022 Comprendre

    C’est jour de fête nationale. Vive la France ! Nous ne sommes dupes. La fête du 14 juillet semble une de ces idoles que la poussière a ravagé et qu’une main indiscrète a laissé tomber dans le marécage du divertissement et du spectacle. C’est pourquoi nous vous invitons au recueillement et vous proposons, ce jour, des pistes de lecture pour l’été – la demande était vive !

    Mais attardons-nous un instant. Combien iront, sandalettes aux pieds, chemises à fleurs sur le dos, se masser près des monuments ou même sur le circuit du défilé militaire ? Autrefois, l’Armée française était la maison du roi, ou encore la Grande armée. Elle fut ce glaive inébranlable, l’éclair jaillissant dans la nuit pour éclairer les destinées françaises. Qui s’en souvient ?

    Tout au long de l’histoire, combien de coalitions, menées contre la France, seront déjouées à un contre cinq. Qui, parmi ceux qui iront applaudir le défilé, s’en souvient ? Faut-il rappeler Valmy, quand l’armée se régénère, quand à l’appel de la Patrie en danger, la Nation fait corps avec elle-même et se donne les moyens de sa liberté ? Sur le plateau de Pratzen, le soleil d’Austerlitz honorera de sa lumineuse clarté la vaillance des soldats français, devant les Autrichiens et les Russes défaits, humiliés, meurtris. Les Prussiens attendent leur tour, ils tremblent à Berlin. C’est à Iéna que ces « chiens de Français » les anéantiront. Et à Verdun, bien sûr, les Français incroyables, pour la petite et la grande patrie, iront jusqu’à braver les feux de l’enfer pour protéger la terre et les morts de France, pour qu’enfin l’Allemand comprenne qu’il n’est pas le bienvenu chez nous, et qu’il ne passera pas ! Songez aussi à ces soldats français qui, lors des combats de Saumur, alors que le maréchal Pétain, héros de Verdun et figure paternelle pour tous les enfants du pays, vient de demander l’armistice, prenant la responsabilité d’une décision que la postérité lui reprochera, vont défendre héroïquement la Loire. Leur sacrifice préservera l’honneur du pays et nombre d’entre eux iront par la suite grossir les trop maigres rangs de la Résistance ou de la France libre. Nos soldats ne sont-ils que des pantins agités pour le plaisir puéril d’une foule grossière ?

    Allez voir le défilé. Allez aux monuments de votre commune, de votre village, où que vous soyez en France, pour y porter la gravité et la solennité qui convient même aux fêtes collectives. La joie née du recueillement produit l’allégresse, tout le reste n’est que bruit de fond, fête sans objet, spectacle grouillant. Ce jour, trouvez-vous des amis et avec eux, fêtez la France que vous aimez, dans le souvenir des mots de Casimir Delavigne :

    Malheureux de ses maux et fier de ses victoires,
    Je dépose à ses pieds ma joie ou mes douleurs :
    J’ai des chants pour toutes ses gloires,
    Des larmes pour tous ses malheurs.


    L’été est déjà avancé. Qu’il ne soit jamais prétexte à la paresse, quand il y a tant à faire ! Sur les sentiers, par les monts et les vallées, à la place comme à la rivière, dans le réduit caniculaire de leur chambre de bonne parisienne comme au grand air du jardin de grand-maman, nous invitons nos amis et les membres de notre communauté à la lecture et nous entendons donner quelques pistes pour s’orienter dans la jungle trop luxuriante de la « littérature ».

    L’exercice, toujours réclamé, n’en est pas moins difficile. Quels auteurs privilégier ? Faut-il se montrer rigoureusement classique au risque de tomber dans les travers de la pompe et de l’académie ? Faut-il chercher la subversion là où la finesse d’esprit n’est que le paravent de la vulgarité ? Comme par le passé, nous avons choisi des ouvrages de nature à éclairer votre parcours, votre formation – beau mot dévoyée par des années d’inconscience politique !

    L’homme de culture est homme de sobriété et de mesure. Il sait que « se cultiver » est un processus d’ennoblissement de soi. Il refuse la prévalence d’un savoir ratatiné par les exigences de la rationalité comptable. La culture n’est pas seulement ce qui modèle les comportements, c’est aussi ce geste qui menace l’intégrité de l’être pour nourrir son identité et lui autoriser permettre l’accès à sa propre grandeur. Aux lieux du péril croît aussi ce qui sauve ! Lisez Hölderlin, l’urgence est nette.

    Ne soyez pas ces hommes laminés, décérébrés, rendus amnésiques par le flot discontinu des informations que vous devez quotidiennement ingérer sous peine d’exclusion hors du cercle (dés)enchanté de la « raison ». Enracinez-vous, car le lieu fait le lien.

    Avec Joseph Brodsky, lisons des poètes, car eux seuls garantissent contre les démagogues et les tyrans. Rappelez-vous toujours ceci : la culture se diffuse moins qu’elle ne se transmet, alors il faut être cultivé pour cultiver à son tour. Je me souviens, je me prépare.


    Yourcenar, Marguerite. Mémoires d’Hadrien. Gallimard, 1988.

    Marguerite Yourcenar publie ce roman en 1951. Six ans après la Seconde guerre mondiale, l’Occident est aux prises avec une crise existentielle sans précédent. Elle choisit une forme et une écriture très classique pour cet ouvrage, en dépit de la vogue du Nouveau Roman qui marque les années 1950. Ces Mémoires sont le témoignage du futur empereur Hadrien, qui succèdera à Trajan. Nous suivons le fil de ses souvenirs, jusqu’à « entrer dans la mort les yeux ouverts ». Ce roman mêle narration personnelle et réflexion philosophique, comme il explore les thèmes de la mort, de la découverte de soi, du pouvoir et de l’altérité pour mieux confronter l’histoire individuelle à la lumière de l’histoire collective. Hadrien l’exprime, il écrit pour se définir, se juger, mieux se connaître avant de mourir. On songera à Montaigne rappelant que « philosopher c’est apprendre à mourir. » (Essais, I, 19)

    Yourcenar, Marguerite. L’œuvre au noir. Gallimard, 1988.

    Ce roman raconte la vie de Zénon, un médecin, philosophe et alchimiste né à Bruges en 1510 et qui, toute sa vie durant, a parcouru l’Europe. À cheval sur deux époques, il voit le monde passer du Moyen Âge à la Renaissance. Le récit file scrupuleusement la vie chronologique de Zénon, de son enfance jusqu’à sa fin malheureuse. Ce roman sera à l’image de son personnage principal : trouble, décousu, dangereux, contradictoire. L’impression de désordre est paradoxalement servie par une écriture classique, éloignée des canons du Nouveau Roman. L’ouvrage est par ailleurs truffé de références alchimiques, ce qui impose une lecture attentive, pour mieux saisir la substance d’un ouvrage dont le retentissement serait aujourd’hui exceptionnel, tant il décrit peut-être, sans le dire, notre époque bouleversée et parturiente.

    Flaubert, Gustave. La Tentation de saint Antoine. Gallimard, 2006.

    On a coutume de dire que Salammbô et la Tentation sont le recto et le verso d’une feuille où Flaubert aurait consigné ses pensées méditatives, le sel de son abattement. Salammbô est le roman pessimiste de la matière, la Tentation est le roman pessimiste de l’abstraction. Le premier enfante l’idée pessimiste, tandis qu’une idée pessimiste donne naissance au second et y trouve des faits et des formes pour se manifester. C’est ainsi qu’on peut résumer la Tentation : un mauvais rêve, un songe odieux, un cauchemar d’idées rendues visibles et palpables, comme ces tableaux inquiétants qui hantent les vieux musées de la France de l’Est. Certes, Flaubert pense peu profondément, et sa création n’est jamais très heureuse – il n’a pas le jaillissement jouissif. Reste que l’ouvrage constitue un poème philosophique appuyé sur un trait de génie, qu’il vous appartient de découvrir.

    Bernanos, Georges. L’Imposture. Plon, 1927.

    Peu d’entre nous savent que L’Imposture devait constituer avec La Joie un unique ouvrage, intitulé Les Ténèbres, pour donner toute la mesure du sens romanesque de Bernanos. Privé de son double lumineux, L’Imposture désoriente. Tout y est déroutant de noirceur et de nuit. Ténèbres de la foi, obscurité des mensonges, imposture du prêtre qui, lentement, presque délicatement, s’enfonce dans le néant, l’absurdité, le vice. Tous les personnages, au fil du récit, se découvrent prisonniers d’une cage dont il est impossible de s’échapper. Cénabre, prêtre réputé féru de vie mystique, prendra conscience de ce qui crève les yeux, une fois passée la froide stupeur : la foi est perdue, peut-être n’a-t-elle jamais été là que singée et parodiée. C’est là l’éclair génial qui illumine le roman et notre ciel littéraire : l’âme de l’homme est le champ de bataille où Dieu et le diable se livre une lutte acharnée.

    Kundera, Milan. L’insoutenable légèreté de l’être. Gallimard, 2019.

    L’ouvrage nous brosse un tableau de la vie intellectuelle et artistique de la société de Prague, au cours de la période communiste, avant l’invasion soviétique de 1968. Chacun des quatre personnages incarne une allégorie pour l’éthique et l’esthétique, la morale, la modernité et le vieux monde. Le récit, vif et sans concession, nous donne de la légèreté une vision funeste, car la légèreté est à la fois liberté et vacuité. Le paradoxe irrésolu de la vie donne à réfléchir l’existence humaine, si pauvre et si fragile, à travers quelques grands thèmes : l’être, la politique, l’amour, la sexualité, et bien sûr l’éternel retour, auquel Kundera fait un sort remarquable.

    Camus, Albert. L’état de siège. Gallimard, 1998.

    Pièce de théâtre en trois parties, L’état de siège est publié et représenté pour la première fois en 1948. Ce fut un échec cuisant difficile à élucider, tant la postérité devait réserver à cette œuvre les honneurs d’études littéraires souvent renouvelées. L’œuvre dénonce l’illégitimité du pouvoir démagogique et totalitaire, les recours systématiques à l’exception, à l’humiliation collective, à l’oppression meurtrière. Il se moque de l’organisation bureaucratique et systématisée qui constitue le mode de fonctionnement et la garantie de survie d’un tel régime. C’est l’une des œuvres les plus politisées de Camus, et l’une des plus influencée par l’actualité directe. L’action se situe en Espagne. Les allusions au nazisme comme au stalinisme sont nombreuses et la formule terrible, prononcée par la Secrétaire, fera date : « il n’y a pas d’issue ». En dépit de la pesanteur triste du sujet, le lecteur retrouvera les plus belles préoccupations camusiennes : l’exhortation à se tenir debout, la portée du sacrifice, la nécessité du courage. C’est une ode remarquable à la puissance régénératrice.

    Nicolet, Claude. Le métier de citoyen dans la Rome républicaine. Gallimard, 1988.

    Quiconque s’intéresse à l’Antiquité se préoccupera de lire le livre de Nicolet. Qu’est-ce que la conscience publique dans la Rome républicaine ? C’est la question centrale de l’ouvrage, qui explore l’expérience du Romain, la façon dont il perçoit et saisit les réalités de la cité. Ce que nous appelons conscience civique, Nicolet s’attache à en donner une description sourcée et riche, pour faire la jonction des structures, des mécanismes, des langages et des moyens de communication qui, ensemble, font la vie publique romaine au temps de la République. L’autonomie et la solidarité des citoyens sont ainsi mises en lumière. Les références au concret sont continuelles, ce qui évite bien des erreurs de perspective. La conclusion est remarquable et à la lecture, on comprendra pourquoi Nicolet décrit Rome comme la première « nation » moderne, le premier lieu où des hommes très nombreux ont accepté de vivre ensemble.

    Le Goff, Jacques. Faut-il vraiment découper l’histoire en tranches ? Points, 2016.

    S’agit-il du testament intellectuel de Jacques Le Goff ? Dans cet ouvrage, le médiéviste interroge la méthodologie de l’histoire et les effets des méthodes de production de connaissance sur le passé. L’histoire comme objet intellectuel et charnel doit s’envisager sur la longue durée. Toute périodisation doit rendre compte des évolution, lentes, et non des scansions basées sur les grands événements, trompeurs, comme autant de diversions. L’organisation en strates temporelles est une construction collective, permise par l’organisation progressive d’une profession et des institutions afférentes : celles-ci fournissent une représentation continue et globale du passé. La mise en histoire n’est jamais ni neutre ni innocente, toujours artificielle et provisoire. L’historien, dans un ouvrage magistral, permet de mieux comprendre ce désir de l’humanité d’avoir prise sur le temps qui passe irrémédiablement.

    Corbin, Alain. Le village des cannibales. Flammarion, 2008.

    Cet ouvrage de l’anthropologue et historien Alain Corbin porte sur le supplice d’un jeune noble accusé d’avoir crié « Vive la République ! » à Hautefaye, en Dordogne, le 16 août 1870. Il s’agit d’une authentique enquête historique pour rétablir la vérité sur les événements ; c’est aussi un prétexte pour évoquer le climat politique de l’année 1870, pour s’intéresser aux représentations et aux sentiments furieux qui ont animé le drame. Toutes les circonstances sont exposées, scrupuleusement analysées, pour comprendre le massacre dont fut victime Alain de Moneys. L’auteur défend une thèse à contre-courant du consensus général : l’acte n’est pas irrationnel mais le produit d’un ordre politique particulière. C’est cette logique intrinsèque qu’il cherche à démontrer.

    Corbin, Alain. Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot. Sur les traces d’un inconnu, 1798-1876. Flammarion, 2008.

    Ce livre, désormais un classique, nous invite à nous pencher sur les disparus du XIXe siècle, qui reviennent au monde et se cherchent une existence « ordinaire », loin des personnages dits historiques et des individualités exceptionnelles. Louis-François Pinagot, né en 1798 et mort en 1876, est sabotier de la Basse-Frêne. Il n’a jamais pris la parole, ne sait ni lire, ni écrire. Il est le commun des mortels et l’auteur, avec patience et au moyen de méthodes d’investigation nouvelles, reconstitue son destin. Cela nous rappelle que la France du XIXe est l’un des seuls pays où l’ont peut disposer d’autant d’informations sur un individu lambda, car l’État met en place une kyrielle de procédures pour que personne n’échappe à ces recensements. Enregistrement de la fortune, état civil, conseil de révision, carte nationale, suffrage universel, conscription, tribunal de police… et à ce savoir s’ajoutent toutes les études régionales demandées aux maires, aux préfets pour établir la meilleure cartographie de la France. Le livre puise à toutes ces sources et constitue une remarquable expérimentation.

    Prost, Antoine. Douze leçons sur l’histoire. Points, 2014.

    Voilà douze leçons sur l’histoire, certaines classiques et d’autres plus académiques, certaines novatrices et d’autres remarquables, agrémentées de textes d’historiens, sociologues et chercheurs d’hier et d’aujourd’hui. Cet essai est un bilan critique des expériences précédentes ainsi qu’une proposition de voies nouvelles pour la recherche et les méthodes en histoire. Prost est connu pour sa monumentale Histoire de l’éducation et de l’enseignement. Dans cet ouvrage, il montre la position privilégiée de l’histoire en France et l’enjeu politique majeur que constitue son enseignement. Il propose également de préférer à l’objectivité l’impartialité et la vérité, qui se conquièrent laborieusement et de haute lutte. L’esprit critique du tout venant face à l’histoire, ses fondements et ses limites, sont au cœur de cette réflexion remarquable.

    Lopez, Jean. Kharkov 1942 Le dernier désastre de l’Armée Rouge. Perrin, 2022.

    Directeur de la rédaction de la revue Guerres et histoire, spécialiste français de l’Armée rouge et de la Grande Guerre patriotique, l’auteur a ouvert la collection « Champs de bataille » avec ce volume consacré à la seconde bataille de Kharkov. D’un point de vue tactique, cette bataille est un « cas spectaculaire d’offensive qui tourne à la déconfiture complète de l’assaillant. » Jean Lopez analyse les causes de la bataille, son phrasé chronologique et ses conséquences opérationnelles et stratégiques. Son travail prend appui sur des sources d’état-major soviétiques inédites, sur les journaux de marche allemands. Le livre s’accompagne de huit cartes en couleur très lisibles et soignées.

    Mercier, Stéphane. La philosophie pour la vie. Quentin Moreau (éd.), 2017.

    Cet ouvrage, bref et très direct, reprend l’argumentaire de Stéphane Mercier tel qu’il fut donné en cours à ses étudiants. Il est augmenté d’une préface, d’une postface et d’éléments bibliographiques. C’est un outil remarquable pour qui souhaite approfondir les interrogations légitimes devant la marche du progrès en matière d’avortement. L’argumentation n’est ni moralisante, ni religieuse, mais philosophique et logique. L’auteur détruit les arguments qui reposent sur les périodes légales autorisées, variables d’un pays à l’autre, et le cœur de l’ouvrage est la démonstration selon laquelle l’embryon est déjà une personne. L’ouvrage développe aussi une réflexion sur l’irresponsabilité de la société devant la procréation, devant la sexualité, devant la réalité matérielle de l’avortement.

    Haupt, Jean. Le procès de la démocratie. Éd. De Chiré, 1977.

    Jean Haupt n’a jamais été inscrit à aucun parti, n’a jamais posé sa candidature à aucune élection, n’a jamais posé sa candidature à aucune élection et n’a jamais manifesté aucune intention de le faire. Cet ouvrage, cependant, est un réquisitoire remarquable contre l’idée démocratique. Afin d’en mieux comprendre les travers, il reprend à son compte les intuitions fulgurantes des représentants les plus lucides de la pensée européenne pour détailler son plaidoyer : immortels principes, suffrage universel, logiques partisanes, parlementarisme, gouvernance, dissolution de l’action dans l’impuissance, tout y passe. Si l’ouvrage paraît daté, il n’en est pas moins un bon révélateur de ce que nous pressentons tous : il y a quelque chose de pourri au royaume des démocraties occidentales.

    Boutang, Pierre. La Politique La Politique considérée comme souci. Les Provinciales, 2014.

    Qu’est-ce que le souci politique ? Ce pourrait être le domaine humain où la relation aux autres, originellement donnée, permet l’achèvement et la continuité du projet de vérité sur ce qui existe. La politique serait la plus humaine des connaissances, une connaissance royale, seule capable de lutter contre le mal, contre la flétrissure qui avilit l’homme et introduit en lui le chaos. C’est à son père que Pierre Boutang adresse ce livre, méditation remarquable sur le sens de la piété et sur la signification de l’humanité prise dans sa pleine mesure politique : construction d’une cité, non pas idéale, mais humainement bonne, légitime parce que l’homme serait placé au centre de ses préoccupations. L’auteur nous invite à retrouver le père, la terre, la voix du cœur, ces lois non écrites qui ont fondé, en l’homme, l’humanité, la cité, et l’appréhension humble du devenir, qui doit se jouer et rejouer en chaque enfant, avant qu’il devienne un homme.

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    Alexandre

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